L’unité du bloc opératoire du service de gynécologie-obstétrique du Centre hospitalier régional (CHR) de Koudougou a annoncé, ce mardi 21 janvier 2025, qu’elle suspendra bientôt ses activités en raison d’odeurs nauséabondes. Les femmes à terme nécessitant une césarienne pour accoucher et d’autres soins chirurgicaux ne pourront plus compter sur le personnel de cette unité si, d’ici sept jours, ces odeurs persistent, a déploré le personnel médical.
Dans une note adressée à la directrice de l’hôpital, l’unité fait état « d’odeurs nauséabondes, du mauvais état des ouvertures des salles opératoires, de la dégradation avancée des peintures des murs du bloc, et d’un manque criard de matériel chirurgical, rendant ainsi très pénibles les conditions minimales de travail ».
Ce service de gynécologie-obstétrique précise que des démarches ont été entreprises depuis octobre 2024 auprès de l’administration pour améliorer les conditions de travail. Cependant, il dénonce le silence persistant de cette dernière.
MalgrĂ© cela, l’unitĂ© souligne que son personnel « s’efforce, nonobstant les maigres moyens et les conditions de travail difficiles (…), Ă offrir des soins Ă toutes les patientes (…) en quĂŞte de santé ».
Par ailleurs, le vendredi 10 janvier dernier, le Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA), section CHR de Koudougou, avait, dans une plateforme revendicative, exhorté la direction à mettre en place les conditions nécessaires pour permettre au corps médical de prodiguer des soins adéquats aux patients.
Sabouna Ouédraogo, Oméga Médias