En 2024, la douane a mobilisé 1 083 milliards de FCFA sur un objectif de 1 106 milliards de FCFA, soit un taux de réalisation de 97, 93 % et une progression 2023-2024 de 5, 86 %. C’est ce qu’a indiqué le directeur général des douanes lors de la cérémonie de commémoration en différée de la Journée Internationale de la Douane ce jeudi 30 janvier à Ouagadougou.

Cette performance a été salué par le directeur général de la douane Adama Ilboudo. Il a d’ores et déjà fixé un nouveau défi pour l’année 2025 : 1 253 milliards de francs CFA. Il a encouragé ses collaborateurs à se mobiliser pour atteindre cet objectif. « Nous nous fixons un nouveau défi, atteindre 1 253 milliards de francs CFA. Ce qui est attendu de nous, c’est une progression de plus de 13 % », indique le directeur général.

Le représentant du ministre en charge de l’économie, Séré Mamadou, a également salué cette performance, en rappelant le rôle fondamental de la douane dans l’administration économique et financière du pays. Il a précisé que la direction générale des douanes est la deuxième plus grande pourvoyeuse de recettes au Burkina Faso, contribuant à environ 42 % des recettes collectées pour le budget de l’État.

La cérémonie a également été marquée par la remise de certificats de l’Organisation mondiale des douanes à titre posthume aux agents tragiquement disparus le 10 décembre 2024, en reconnaissance de leur engagement.

Des certificats de mérite ont également été remis aux inspecteurs, contrôleurs, assistants, au personnel civil, ainsi qu’aux partenaires de la direction générale des douanes, saluant ainsi leur contribution à la performance de l’institution.

La douane a célébré cette journée sous le thème : « Une douane qui concrétise ses engagements en matière d’efficacité, de sécurité et de prospérité ». Adama Ilboudo a expliqué que cela implique de moderniser les procédures et de sécuriser la chaîne logistique afin de lutter contre les trafics illicites et les menaces sécuritaires, tout en garantissant une collecte optimale des recettes douanières.

Irène Nikiema / Oméga médias