Ă€ l’occasion du premier anniversaire du retrait de l’Alliance des États du Sahel (AES) de la CommunautĂ© Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), une grande mobilisation s’est tenue Ă la place Tiefo Amoro, Ă Bobo Dioulasso, dans la rĂ©gion des Hauts Bassins.
ÉquipĂ©s de vuvuzelas et de sifflets, les participants Ă cette mobilisation ont affichĂ© leur solidaritĂ© en brandissant des pancartes aux couleurs des nations de l’AES. Les slogans tels que « CEDEAO mort et enterrĂ©, Ă bas l’impĂ©rialisme, vive l’AES » ont rĂ©sonnĂ© dans les rues de Bobo Dioulasso lors de cette mobilisation.
Cette marche pacifique tĂ©moigne la solidaritĂ© des Burkinabè Ă l’AES, selon Omar Sanou vice-prĂ©sident du mouvement patriotique des sens civique. « Nous sommes en train de fĂŞter notre anniversaire, anniversaire de l’AES qui a quittĂ© la CEDEAO. La mobilisation est taille et c’est pour tĂ©moigner notre solidaritĂ© vis-Ă -vis des 3 prĂ©sidents », a-t-il dĂ©clarĂ©.
Le retrait de l’AES de la CEDEAO est une fiertĂ© pour Kindo Ousmane rĂ©sident Ă NiĂ©nĂ©ta secteur 12 de Bobo Dioulasso. « Nous sommes vraiment contents et fier que ça se passe comme ça parce qu’il faut que tous les trois pays soient soudĂ©s et que ça aille de l’avant »,
Estimant que la CEDEAO « est devenue une menace pour ses États membres et ses populations dont elle est censée assurer le bonheur », le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont annoncé en janvier 2024 leur retrait « sans délai » de cette organisation sous-régionale.
L’AES reproche également à la CEDEAO de ne les avoir apportés aucune assistance dans leur lutte contre le terrorisme, même lorsqu’ils ont décidé « de prendre leur destin en mains ». Ils ont également souligné que la même CEDEAO leur a imposé des « mesures illégales, illégitimes, inhumaines et irresponsables, en violation de ses propres textes ».
Mamou Ouédraogo/ Oméga médias Bobo Dioulasso